Histoire du macramé

Le mot « macramé » viendrait du terme arabe « migramah » qui signifie « frange brodée ». On attribut aussi une seconde origine turque, avec le mot « mahmara », qui signifie « serviette ; mouchoir ».

Cet artisanat étaient utilisé par les tisserands arabes au 13ème siècle, pour finir les bords des tissus avec des franges élaborées. Mais cette technique de nouage trouverait ses racines dans des civilisations bien plus anciennes. Des archéologues montrent que des techniques similaires étaient utilisées dès 3000 av. JC, par des peuples sumériens, assyriens et égyptiens (ornement de vêtement, objets utilitaires et décoratifs).

Avec la conquête Mauresque (711 – 1492), les populations arabes et berbères répandent la pratique du macramé en Espagne, puis dans l’ensemble de l’Europe. Les marins européens ont joué un rôle crucial dans la diffusion du macramé. Pendant de longs voyages, ils passaient leur temps libre à nouer des cordes pour fabriquer des objets, qu’ils vendaient à l’occasion.

À la Renaissance, le macramé est à la mode chez la bourgeoisie française. Rideaux, couvre-lits, napperons sont des éléments courants dans les foyers bourgeois de l’époque.

Au 19ème siècle, le macramé connait une seconde vague de popularité avec le mouvement artistique britanique « Arts et Cratfs », où on prône un retour à l’artisanat et aux techniques traditionnelles contre l’industrialisation.

Mais le sommet de la popularité du macramé est dans les années 60 & 70. Il devient le symbole de la culture bohème et hippie, en réaction contre la production de masse, une quête d’expression personnelle et une connexion avec la nature. De nouvelles formes et motifs apparaissent. (Hibou, …)

De nos jours, le macramé est toujours apprécié pour son éthique naturelle et artisanale.